Teinture-mère de Griffe du diable, Harpagophytum, Dr. Nature, 30/50ml, en cas d’inflammation
CHF19.00 – CHF25.00
La teinture-mère de griffe du diable est également appelée teinture-mère d’harpagophytum. Elle doit son nom à sa forme caractéristique. Elle est prisée des aromathérapeutes pour ses vertus anti-inflammatoire. Cette plante appartient à la famille des pédaliacées et son nom scientifique est harpagophytum procumbens.
Description du produit
Teinture-mère de griffe du diable ou Harpagophytum : les effets positifs en bref
La teinture-mère de griffe du diable a de nombreux bienfaits sur l’organisme* :
- Elle est une bonne alternative aux anti-inflammatoires classiques, car elle a moins d’effets secondaire.
- Elle traite les douleurs inflammatoires chroniques, car son action se fait sentir après plusieurs prises.
- Elle peut être prise seule ou en complément d’un traitement classique.
- Elle favorise la souplesse musculaire.
- Elle favorise la souplesse articulaire.
- Elle contribue au bon fonctionnement de l’appareil digestif.
- Elle donne de l’appétit.
*Les indications ci-dessous n’ont pas été évaluées par les autorités sanitaires américaines, européennes, suisses ou chinoises.
Les bienfaits de l’harpagophytum en détail
Connue sous le nom de Griffe du diable ou Devil’s Craw, l’harpagophytum procumbens est utilisée pour ses propriétés curatives et thérapeutiques. Les guérisseurs africains l’employaient pour soulager et guérir divers maux surtout en lien avec les articulations. La pharmacopée européenne stipule que cette plante médicinale est exploitée dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures, comme l’arthrose.
Quelle est son origine ?
Originaire des régions désertiques d’Afrique du Sud (Botswana, Namibie, Transvaal, Angola), la griffe du diable est une plante rampante vivace de la famille des pédaliaceae (comme l’uncarina, le sésame…). Elle se reconnaît par ses feuilles crantées et arrondies et par ses fleurs charnues de couleur rouge, violet ou pourpre. Les graines sont contenues dans une excroissance à l’apparence de tiges épineuses. Sa racine mesure environ 50 cm et contient des tubercules de réserve pouvant s’étendre jusqu’à 2 mètres et pesant jusqu’à 1,5 kilo. La griffe du diable pousse dans les régions très chaudes détenant un sol argileux, sableux et sec. Elle ne supporte pas le climat tempéré ou continental. Il n’y a donc aucune chance de la trouver sur le continent européen.
Quel est le mode de récolte ?
La plante est cueillie en automne et les racines primaires sont laissées dans le sol pour assurer sa reproduction. Les tubercules de réserve sont récupérés, coupés en rondelles et séchés immédiatement après leurs extractions. Les racines secondaires contenant beaucoup d’eau doivent être rapidement traitées. À défaut, les racines se décomposent et moisissent. Très populaire, l’harpagophytum procumbens est une espèce en danger critique. En effet, cette plante est en voie de disparition. Sa pousse spécifique dans les déserts ainsi que sa consommation excessive dans le domaine pharmaceutique l’expose à un risque d’extinction. En phytothérapie, elle figure parmi les plantes les plus vertueuses et les plus curatives.
Comment était-elle utilisée dans le temps ?
L’utilisation de l’harpagophytum procumbens remonte au 3ème siècle avant J.C. Les peuples autochtones d’Afrique australe (les Bochiman appelés maintenant les San) et notamment les guérisseurs utilisaient cette plante médicinale contre les troubles digestifs, la fièvre, la constipation, les maladies du sang, les lésions cutanées et les douleurs corporelles, en particuliers, des articulations. Dans le temps, l’harpagophytum était employée en cataplasme et en décoction.
Pourquoi l’harpagophytum est-elle appelée « Griffe du diable » ?
Harpagophytum (nom latin) signifie « harpon végétal ». Cette dénomination est due au fait que les tiges épineuses du fruit sont semblables à un harpon. Les crochets (ou les griffes) de la tige ont la particularité de s’accrocher aux pattes, aux poils ou à la peau des animaux qui marchent dessus ou qui s’y frottent occasionnant de sérieuses blessures. La douleur ressentie par l’animal l’amène à s’affoler, se débattre et à s’agiter fortement. Cette agitation frénétique permet d’assurer la survie et la prolifération de l’harpagophytum. Les fruits se dispersent dans la nature et se reproduisent.
Quelle est sa composition ?
L’harpagophytum détient des nombreux principes actifs étant à l’origine de ses bienfaits thérapeutiques. La composition de cette plante médicinale joue un rôle important pour déterminer ses bienfaits et ses vertus.
L’harpagoside
L’harpagoside est un glucoside agissant comme un catalyseur sur les enzymes de l’organisme, responsables des douleurs et des inflammations. Il s’agit du constituant principal de l’harpagophytum. L’harpagoside possède une activité anti-inflammatoire et antipyrétique. Cette molécule bioactive permet de lutter contre l’hyperthermie et les états fiévreux.
Le beta-sitosterol
Le beta-sitosterol est un stérol végétal. Sa structure est similaire à celle du cholestérol HDL. Cet agent moléculaire a pour fonction de stimuler la prolifération et la croissance des lymphocytes, de favoriser le renouvellement des membranes cellulaires et d’inhiber le développement des cellules cancéreuses. Le beta-sitosterol intervient également dans le dynamisme fonctionnel du système immunitaire et contribue à réguler la température corporelle.
Cette molécule se trouve également dans les huiles végétales comme l’huile de maïs ou l’huile de colza, dans les graines de lin et de sésame, les noix de macadamia, les pistaches, les pignons de pin et le soja.
Les iridoïdes
Les iridoïdes sont des métabolites secondaires qui assurent un rôle protecteur au niveau du foie, stimulent la sécrétion de la bile, réduisent le taux du glucose dans le sang, luttent contre les virus et aident à la détoxification et la purgation de l’organisme. Les principaux iridoïdes contenus dans l’harpagophytum sont l’harpagide et le procumbide.
Les iroïdes sont des monoterpènes également présents dans l’olivier, la valériane, le plantain et la gentiane, mais aussi chez la fourmi.
Les flavonoïdes
Les flavonoïdes font partie de la catégorie des polyphénols. Ils participent à la prévention du vieillissement cellulaire, des cancers et des maladies cardiovasculaires. Ils contribuent également à protéger les artères et à favoriser la vasodilatation en améliorant la circulation sanguine et en empêchant la formation de caillots.
Le raisin, la grenade, le cassis et les myrtilles et le café sont composés de flavonoïdes.
L’acide cinnamique
L’acide cinnamique est un acide organique insoluble. Il joue un rôle important sur la sphère hépatique et son action est multiple. En effet, l’acide cinnamique stimule la sécrétion d’insuline, améliore les fonctions des cellules pancréatiques, maintient et régule le glucose dans le foie, permet une meilleure absorption du glucose et retarde la digestion des glucides.
L’acide caféique
L’acide caféique est un actif organique. Il lutte contre les radicaux libres et s’oppose aux substances susceptibles d’introduire des mutations dans l’organisme. L’acide caféique lutte contre la fatigue, réduit les enzymes responsables des inflammations, diminue la glycémie dans le sang et les caillots et prévient les maladies cardiaques.
L’acide chlorogénique
L’acide chlorogénique est un acide phénol. Il intervient dans la diminution de l’index glycémique et réduit le risque de développer un diabète de type 2. Cet acide permet également de diminuer la concentration de molécules plasmatiques de cholestérol et de triacylglycérol dans le foie. Ainsi, l’acide chlorogénique lutte contre l’apparition d’une hypercholestérolémie. Il intervient également dans l’élimination des graisses et la perte de poids.
Les vitamines du groupe B
Les vitamines B1, B2, B3, B5, B9 et B12 interviennent dans le mécanisme cellulaire et l’apport énergétique. Chacune détient un rôle bien spécifique dans l’organisme. La vitamine B1 améliore les fonctions digestives et nerveuses. La vitamine B2 est un antioxydant. La vitamine B3 augmente la production des globules rouges et lutte contre le vieillissement cellulaire. La vitamine B5 favorise l’influx nerveux et améliore le fonctionnement des glandes surrénales. La vitamine B9 favorise la croissance des acides aminés, indispensables au développement cellulaire et participe au bon fonctionnement du système nerveux. La vitamine B12 stimule les défenses du système immunitaire et améliore les fonctions cognitives.
Les minéraux
Le calcium, le magnésium, le phosphore, le fer, le potassium etc… interviennent majoritairement dans l’hydratation des tissus et dans le maintien de l’équilibre hydrique dans le corps, améliorent la catalysation des nutriments et favorisent la sécrétion des hormones. Les minéraux aident à fortifier et à maintenir les os en parfaite santé et participent au bon fonctionnement du système nerveux et immunitaire.
L’harpagophytum est donc composée d’une multitude de substances actives lui permettant de détenir une action curative puissante et de figurer parmi les meilleures plantes médicinales au monde.
Quelles sont ses propriétés ?
L’harpagophytum est principalement utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. Elle réduit les inflammations et soulage les douleurs liées à des troubles musculaires ou des articulations : lombalgie, arthrite, arthrose, entorse, foulure, goutte et myalgies. Elle est l’alliée d’excellence pour les sportifs de haut niveau. Cependant, cette plante détient d’autres vertus capables de guérir de nombreux problèmes de santé.
Ses propriétés antifongiques, antivirales et antiseptiques augmentent les défenses du système immunitaire, inhibent la croissance et tuent les micro-organismes tels que les levures, les champignons, les bactéries, les germes et les virus. L’harpagophytum est donc idéale contre les infections urinaires et les mycoses.
Les vertus relaxantes, sédatives et décontractantes permettent de réduire les douleurs menstruelles, calment les maux de tête, favorisent le relâchement articulaire et musculaire et apaisent le système nerveux.
La griffe du diable permet de réduire les troubles digestifs tels que les ballonnements, les gaz, les brûlures gastriques, les flatulences ou bien encore les spasmes gastro-intestinaux. Elle favorise l’appétit, améliore la digestion et le processus d’assimilation des nutriments dans l’organisme. Cette plante est parfaite contre les indigestions et les intoxications alimentaires.
Son pouvoir purgatif à une action émollient et facilite l’élimination des selles. L’harpagophytum décongestionne les parois de l’estomac et des intestins en favorisant l’accélération des mécanismes du transit intestinal. Cette plante peut être utilisée dans le traitement de la constipation.
Ses propriétés drainantes et détoxifiantes permettent de nettoyer l’organisme en profondeur en encourageant l’élimination des déchets toxiques (protéines et graisses non-absorbées, résidus de médicaments, sucres raffinés…). Cette plante agit contre la rétention d’eau, augmente le dynamisme corporel et améliore le fonctionnement du foie et du pancréas.
Ses vertus immunorégulatrices favorisent la production d’anticorps, encouragent le développement et le renouvellement des globules blancs et renforcent les défenses immunitaires. L’harpagophytum booste l’organisme en luttant contre les agressions extérieures.
Ses propriétés régénérantes et antioxydantes permettent de prévenir les cancers, les maladies cardio-vasculaires et le vieillissement cellulaire.
L’harpagophytum améliore la circulation sanguine, réduit l’hypertension artérielle et la fièvre et intervient dans l’homéostasie (température corporelle, glycémie, rythme cardiaque…). La griffe du diable est recommandée dans le traitement de l’ostéoporose et de la fibromyalgie.
Quelles sont ses contre-indications ?
L’harpagophytum est faiblement toxique mais ne peut être utilisée chez la femme enceinte, car cette plante peut provoquer une fausse-couche et un accouchement prématuré. Elle est également déconseillée en cas d’allaitement. L’usage de cette plante est à éviter chez les personnes ayant un traitement anticoagulant ou présentant de l’hypertension artérielle. Les principes actifs peuvent interférer avec certains médicaments. Les personnes ayant des problèmes rénaux ou biliaires ne peuvent y avoir recours. L’utilisation de l’harpagophytum est déconseillée chez les enfants de moins de 18 ans. La griffe du diable ne doit pas être employée dans le cas d’un ulcère à l’estomac ou de reflux gastro-œsophagien, car celle-ci provoque des malaises digestifs. Cependant, cette plante n’est pas contre-indiquée chez les personnes atteintes du diabète du type 2.
Quels sont les effets indésirables ?
L’harpagophytum est une plante puissante détenant des propriétés spécifiques, il est conseillé de faire un test allergène avant de l’utiliser. Certains effets indésirables peuvent apparaître en cas d’intolérance ou de consommation à trop haute dose. La griffe du diable peut provoquer une réaction allergique, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des maux de tête, des diarrhées, des éruptions cutanées et des vertiges. Si ces symptômes se manifestent, il faudra cesser sa consommation et consulter un médecin rapidement.
Quelle est sa posologie ?
La griffe du diable peut se trouver sous la forme de gélules, de comprimés, de capsules ou de poudres. La posologie se situe entre 1 g et 2,5 g par jour. Pour que son action soit efficace, le produit doit contenir minimum 1,5 % d’harpagosides. Les gélules, les comprimés, les poudres ou les capsules doivent être généralement pris avec un grand verre d’eau. L’harpagophytum peut également se consommer sous forme de tisanes ou de décoctions. La mesure idéale est une cuillère à soupe de racines séchées pour une tasse d’eau bouillante. La préparation est à consommer 3 fois par jour. Les effets seront observables au bout d’une semaine. Cette plante ne doit pas être utilisée au-delà de 3 mois.
Quelles sont les autres plantes permettant de renforcer l’efficacité de l’harpagophytum ?
Pour le traitement de l’arthrite
Les feuilles de cassis détiennent des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Associées à l’harpagophytum, elle soulage les douleurs inflammatoires et réduit les inconforts musculaires.
Pour le traitement de l’arthrose
La reine-des-prés améliore le fonctionnement des articulations. Une synergie avec l’harpagophytum apporte souplesse et mobilité au système articulo-musculaire.
Pour se détoxifier le corps
Le curcuma augmente l’action drainante et purgative de la griffe du diable. Le curcuma intervient également dans la prévention du foie, de l’intestin et de l’estomac.
Quelle est son utilisation en cosmétique ?
L’harpagophytum commence à être manipulée en cosmétologie pour ses propriétés assouplissantes sur la peau. Cette plante est utilisée dans le traitement du psoriasis, de l’eczéma et l’acné, mais elle permet également de calmer les brûlures et de soigner les engelures et les crevasses. Pour traiter les lésions cutanées, il suffit de diluer deux cuillères à café de poudre d’harpagophytum avec deux cuillères à café d’eau et de l’appliquer en cataplasme sur la peau.
L’harpagophytum s’adapte également aux animaux. Effectivement, elle est fréquemment utilisée pour soulager les douleurs articulaires et traiter l’arthrose chez les chiens et les chevaux.
Composition
La teinture-mère de griffe du diable, aussi appelée solution hydroalcoolique de griffe du diable, est obtenue par macération des tubercules de la plante.
Partie utilisée: tubercule
Rapport plante solvant: 1/20ème poids sec équivalent
Solvants: 50% eau, 50% alcool (96,5%vol.) p/p
Ingrédient bio: tubercule, alcool
Conseils d’utilisation
Quel est le dosage de la teinture-mère de griffe du diable ?
25 gouttes dans un verre d’eau. A prendre matin, midi et soir pendant 21 jours.
Quelles sont les associations possibles avec la teinture-mère de griffe du diable ?
En association avec le romarin et le gingembre, pour traiter l’arthrose.
Avec le cassis, pour soulager des douleurs articulaires et des douleurs musculaires.
Avec le bambou, pour traiter la lombalgie chronique.
Quelles sont les précautions à prendre, lors de l’utilisation de la teinture-mère de griffe du diable ?
- Si vous souffrez d’ulcère gastrique, d’une pathologie du duodénum ou encore de calculs biliaires, demandez conseil à votre médecin avant d’entamer une cure de cette teinture mère.
- Respecter la posologie.
Qui doit éviter de consommer de la teinture-mère de griffe du diable ?
- les femmes enceintes,
- les hypertendus,
- les diabétiques,
- les insuffisants rénaux,
- les personnes atteintes d’une maladie cardio-vasculaire.
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