Constipation

 

constipation

La constipation est un symptôme fréquent qui touche principalement les femmes. 30 à 40% des personnes dans les pays développés sont concernés par ce problème. Les femmes sont 3 fois plus susceptibles que les hommes de présenter une constipation. Selon la médecine chinoise, cela tiendrait à la perte de sang pendant les règles qui peut alors moins nourrir le gros intestin. Par contre, pendant les règles, le transit est stimulé car le bas du corps reçoit un afflux de sang.

 

A partir de quel moment parle-t-on de constipation ? 

 

Dans la pratique, on parle de constipation en l’absence de selle au-delà de 3 jours ou moins de 3 fois par semaine. La médecine occidentale (médecine universitaire) a précisé ce symptôme grâce aux critères de Rome IV. C’est le moyen qu’ont trouvé les médecins universitaires pour parler de la même pathologie. Sans cela, on considérait que les personnes qui évacuaient imparfaitement les selles n’étaient pas constipées, que les personnes qui souffraient de sensation de blocage n’étaient pas constipées, etc…

Selon les critères de Rome IV, pour parler de constipation, il s’agit de remplir au moins 2 des critères suivants :

  • Moins de trois selles complètes par semaine.
  • Selles en boules ou boulette (types 1 et 2 selon l’échelle de Bristol).
  • Sensation de vidange incomplète ou sensation d’obstruction.
  • Nécessité de forcer pour évacuer.
  • Nécessité de se mettre dans des positions pour favoriser l’évacuation des selles.

 

Les différents types de constipation

 

  • Aiguë : constipation occasionnelle qui dure moins de 3 semaines.
  • Chronique : constipation qui dure plus de 3 semaines.

 

La sévérité de la constipation

 

  • Modérée : 2 à 3 selles par semaine.
  • Sévère : moins d’une selle par semaine et résistante aux laxatifs.

 

Les causes fréquentes de constipation

 

Dans la très grande majorité des cas, la constipation est due à un manque de tonicité du muscle lisse du côlon, un manque de mucus au niveau du gros intestin ou à une stimulation neurologique insuffisante du péristaltisme du côlon. Il est possible mais moins fréquent que la constipation soit due à une hypothyroïdie qu’il faut rechercher en dosant la TSH et la T4. Il est encore plus rare que la constipation soit due à une maladie grave comme le cancer du côlon qu’il est possible d’écarter avec un dosage du sang occulte dans les selles.

Revenons à la constipation courante et laissons de côté la constipation due aux maladies peu fréquentes.

Dans la majorité des cas, les erreurs alimentaires et d’hygiène de vie sont responsables des cas de constipation fonctionnelle

La présence de fibre dans l’alimentation permet de servir de ballast au bol alimentaire mais aussi de nourrir les bactéries de notre tube digestif. Lorsqu’elles sont bien nourries, nos bactéries lactiques synthétisent des acides gras à chaîne courte tel que l’acide butyrique qui permet de nourrir et stimuler les entérocytes (cellules intestinales) et ainsi de tonifier le muscle lisse intestinal. Lorsque nos bactéries lactiques ont été détruites par des antibiotiques ou par une mauvaise hygiène alimentaire, les acides gras à chaîne courte disparaissent.

Comme ces acides gras à chaînes courtes ont aussi des fonctions bactériostatiques et antifongiques, sans ces acides, l’intestin se retrouve colonisé par un écosystème qui, en plus de ne pas le stimuler, peut de surcroît le paralyser. C’est notamment ce qui arrive lorsque certaines bactéries de la famille des Clostridium colonisent le côlon transverse (exception faite du clostridium difficile qui déclenche des diarrhées).

D’un autre côté, le manque d’activité physique ralentit les mouvements péristaltiques des intestins et favorisent la constipation.

Enfin, le manque d’hydratation est aussi un élément favorisant la constipation. A 20 ou à 40 ans, personne n’oubli de boire. Par contre, à 70 ou 80 ans, les personnes âgées ne sentent plus la soif. Un signe de déshydratation simple consiste à observer l’état de la langue. Si la langue est d’un rouge framboise et sèche, cela indique que le sujet est déshydraté et dans ce cas, sans surprise, il aura tendance à la constipation car l’intestin a besoin d’eau pour produire le mucus intestinal.

Ensemble, le manque de fibre alimentaire, la dysbiose intestinal (mauvais profil de bactérie dans l’intestin), l’hydratation et le manque d’activité physique constituent les causes principales de constipation.

Certains traitements médicamenteux favorisent aussi la constipation comme les antidouleurs dérivés de la morphine (oxycodone, buprénorphine, etc.), les antiacides, les antidépresseurs, les neuroleptiques, les anticholinergiques, les antispasmodiques ou encore les suppléments de fer. Tous ces médicaments sont prescrits à des fins thérapeutiques et nous vous conseillons de ne pas les arrêter sans l’avis du médecin qui vous les a prescrits.

 

Les remèdes de la constipation ?

 

Les remèdes les plus simples sont bien souvent les meilleurs et les plus efficaces et pour la constipation cette règle ne fait pas défaut:

  • La consommation d’aliments riches en fibres tel que les pruneaux, les figues, le son d’avoine, le son de froment, est la première chose à essayer.
  • Les massages de l’abdomen peuvent aider à stimuler un intestin paresseux mais l’efficacité de ce moyen est moindre. 
  • L’activité physique peut aussi aider à accélérer le péristaltisme mais, personnellement, nous n’avons rencontré que très peu de personnes qui se soient mis au sport pour des questions de transit que ce soit par faute de temps, faute d’intérêt ou faute de motivation.

Dans les cas de constipation sévère (1 selles tous les 10 jours) avec forte toxicité intestinal, il est souhaitable de faire des lavements à l’eau préalablement bouillie à 90° comme ce fait au cours des cures de jeun. Il existe des sets à lavement aussi appelé nécessaire à lavement composé d’un broc, un flexible en caoutchouc, une canule rectale équipée d’un robinet.

Pour les constipations fonctionnelles, l’idéal est de renforcer le terrain c’est-à-dire d’introduire les bactéries responsables de la sécrétion d’acides gras à chaîne courte tel que l’acide butyrique. Le type de bactéries à réintroduire et le traitement complet seront toutefois différent selon si vous souffrez de dysbiose majeur ou non.

En cas de constipation fonctionnelle sans dysbiose majeur (pas de douleur, pas de ballonnement, pas d’alternance diarrhée et constipation, pas de syndrome du côlon irritable, etc.), nous recommandons l’utilisation des probiotiques suivants:

  • Bifiselle Bromatech : 2 comprimés, matin et soir, pendant 1 mois

puis

  • Bifiselle Bromatech : 1 comprimé, matin et soir, pendant 1 mois

 

En cas de constipation fonctionnelle avec dysbiose (douleur abdominale, ballonnement, alternance diarrhée et constipation, etc.), nous recommandons de traiter la dysbiose en même temps que le problème de constipation en utilisant la combinaison de probiotiques suivantes:

  • Enterelle Plus Bromatech : 1 comprimé, matin et soir, pendant 12 jours

puis

  • Bifiselle Bromatech : 1 comprimé, matin et soir, pendant 12 jours

Puis

  • Bifiselle Bromatech : 1 comprimé, le matin, pendant 12 jours associé à
  • Ramnoselle Bromatech : 1 comprimé, le soir, pendant 12 jours

Puis

  • Bifiselle Bromatech : 1 comprimé, le matin, pendant 3 mois associé à
  • Serobioma Bromatech : 1 comprimé, le soir, pendant 3 mois

 

Les approches médicales de la constipation sévère

 

Lorsque rien ne fonctionne, l’usage de médicaments laxatifs peut être envisagé mais leur introduction doit être progressif. Cela signifie qu’il faut commencer par les classes de médicaments les moins agressifs pour le corps. Il convient de commencer par des laxatifs type Macrogol, Lactulose, avant de passer à des laxatifs plus puissants comme de l’Importal ou du Duphalac voir des laxatifs à base de Picosulfate de sodium, de séné ou autre. Ces remèdes doivent être supervisés par un médecin car certains sont toxiques. Leur usage doit donc être impérativement encadrés.

L’utilisation de suppositoire à la glycérine peut être une solution ponctuelle en cas de constipation au cours d’un voyage ou d’un déplacement professionnel mais cela ne renforce pas le terrain.

Dans les cas sévères, il est possible d’utiliser des clyssies. Il s’agit de poches contenant une solution riche en électrolytes. Le contenu est injecté dans le rectum et cela appelle immédiatement une grande quantité d’eau dans l’intestin (laxatif osmotique). Dans ce cas, il faut bien lire les contre-indications avant de les utiliser.

 

Liens externes vers des publications scientifiques:

 

Cliquez sur les produits pour en savoir plus :

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Enterelle Plus, Bromatech, 12/24 caps.

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